Le Diabète

Le diabète est une maladie qui se définit par une glycémie trop élevée en permanence. 537 millions d'adultes vivent avec le diabète dans le monde. Il a tué 6,7 millions de personnes en 2021 et progresse très rapidement en Afrique.

Qu'est-ce que le diabète ?

Quels sont ­les différents types de diabète ?

Le diabète est une maladie qui se définit par une hyperglycémie (c’est-à-dire un taux de sucre élevé dans le sang en permanence).

Le taux de sucre dans le sang ne doit pas dépasser 1,26 g/L à jeun. Le diabète est une maladie chronique qui ne se guérit pas, mais qui se soigne par un traitement adapté.

Les principaux types de diabète sont : le diabète de type 1 et le diabète de type 2. Il existe aussi un troisème type de diabète appelé « diabète gestationnel » qui peut toucher la femme enceinte.

Le diabète de type 1

Le pancréas ne produit plus ou plus assez d’insuline. Cette hormone permet de réguler la glycémie (taux de sucre dans le sang). Les patients doivent s'injecter de l'insuline tous les jours pour réguler leur glycémie.

Ce type de diabète concerne 10% des personnes atteintes de diabète. Il touche plus particulièrement des jeunes enfants, des adolescents ou des jeunes adultes.

Le diabète de type 2

Le pancréas produit de l’insuline, mais en quantité inadaptée et l’organisme a du mal à l'utiliser. Une partie du sucre transportée par le sang ne passe plus dans le muscle, s'accumule dans le sang et peut provoquer des complications.

Ce type de diabète concerne 90% des personnes atteintes par la maladie. Il touche plus particulièrement l’adulte de plus de 45 ans, sédentaire et en surpoids.

Le diabète gestationnel

Dans de nombreux pays ce diabète touche plus de 15% des femmes enceintes. Il se manifeste par une augmentation anormale de la glycémie en fin du 2e trimestre ou durant le 3e trimestre de la grossesse.

Dans la majorité des cas, il disparaît après l'accouchement. Cependant, il est important de savoir qu'une femme qui a un diabète gestationnel a plus de risque de développer un diabète de type 2 dans le futur.

Quels sont ­
les facteurs de risque du diabète ?

On parle de facteurs de risque du diabète uniquement pour le diabète de type 2.

En effet, pour le diabète de type 1, le démarrage de la maladie est brutal et ne peut s'anticiper ni se prévenir.

Le diabète de type 2 présente 3 facteurs de risque :

  • Une alimentation déséquilibrée avec une consommation importante de sucres raffinés, de graisses végétales ou animales (surtout saturées) et une pauvreté en fruits, en légumes et donc en fibres alimentaires
  • Le manque d'activité physique qui entraine un mode de vie sédentaire
  • Le surpoids et l'obésité qui sont la conséquence d'un mode de vie qui allie alimentation déséquilibrée et sédentarité.

Une alimentation déséquilibrée, un mode de vie sédentaire, un surpoids ou une obésité sont des facteurs de risque qui peuvent déclencher la maladie mais ceci se fera, dans la majorité des cas, sur un terrain de prédispositions familiales.

En effet, dans plus de la moitié des cas, le diabète de type 2 survient dans des familles où existent déjà des antécédents de la maladie.

Quels sont les symptômes du diabète

Les principaux symptômes du diabète sont : un besoin d'uriner très fréquent (en particulier la nuit), une soif, une faim et une fatigue très importante.

Dans le cas du diabète de type 1

Les symptômes sont aigus et se manifestent très rapidement.

Dans le cas du diabète de type 2

La maladie est souvent insidieuse, elle peut s’installer dans l’organisme sans symptômes visibles pendant plusieurs années. On dit du diabète de type 2 qu’il est asymptomatique à ses débuts.

Contrairement au diabète de type 1, le diabète de type 2 est souvent découvert par hasard, lors d’un bilan de routine ou lorsque les complications se déclarent.

Quelles sont les complications du diabète ?

Les complications aiguës :

Il existe 3 principales complications aiguës du diabète, provoquées par une baisse ou une hausse brutale de la glycémie, qui peuvent provoquer un coma :

  • L’acidocétose diabétique : qui concerne principalement le diabète de type 1 et qui survient lorsque le corps ne peut plus utiliser le sucre comme carburant en raison de l’absence totale d’insuline ;
  • L’hypoglycémie : qui peut concerner le diabète de type 1 comme de type 2, et qui survient lorsque le taux de sucre dans le sang baisse en dessous d’un certain seuil. Elle survient toujours suite à un un effet trop important du traitement (par exemple une dose d'insuline trop importante par rapport aux aliments ingérés ou une surdose de certains médicaments antidiabétiques oraux). Ce risque s'accentue si l'apport alimentaire n'est pas adéquat. Ceci arrive si le patient n'est pas suffisamment informé ou si le patient a des difficultés économiques pour accéder à une alimentation suffisante.
  • Le coma hyperosmolaire non cétosique : concerne seulement le diabète de type 2 et survient surtout chez la personne âgée. Il est souvent lié à une forte déshydratation lors d’infections ou de prise de médicaments diurétiques.

Les complications chroniques :

Une glycémie déséquilibrée peut endommager progressivement les petits vaisseaux sanguins qui peuvent endommager gravement de nombreux organes. Ainsi, le diabète peut provoquer :

  • Une rétinopathie diabétique : qui se caractérise par des lésions des petites vaisseaux qui irriguent la rétine, entraînant une baisse de l'acuité visuelle pouvant conduire à la cécité (aveugle).
  • La néphropathie diabétique : qui va aboutir à la destruction des reins et qui représente l’une des principales causes d'insuffisance rénale chronique.
  • La neuropathie diabétique : les fibres nerveuses sont atteintes et causent des pertes de sensations qui affectent principalement les jambes et les pieds. Une neuropathie associée avec une circulation sanguine déficiente dans les jambes favorise le développement d'ulcérations sur les pieds que l'on va appeler "pied diabétique". Si ces "pieds diabétiques" sont mal soignés, les personnes vivant avec un diabète risquent la gangrène et l'amputation.
  • Les troubles sexuels : le diabète peut affecter la sexualité de l'homme et de la femme (infections, mycoses, sécheresse vaginale, prostatite, dysfonction érectile, baisse de la libido...)

En plus, le diabète affecte aussi les gros vaisseaux et porte ainsi atteinte au cœur, au cerveau et aux membres inférieurs. Lorsque les artères de gros calibre sont touchées, de graves lésions apparaissent au niveau de l'appareil cardiovasculaire. Les personnes atteintes de diabète ont un risque beaucoup plus élevé de développer de l'athérosclérose, c'est-à-dire de petites plaques d'athérome (cholestérol) sur la paroi des grosses artères.

Le danger, à terme, c'est que l'artère se bouche complètement, provoquant un infarctus du myocarde. Les artères périphériques sont également touchées, augmentant le risque d’accident vasculaire. Les différentes études montrent que la présence d’un diabète majore le risque de mortalité cardiovasculaire. Le risque est 2 à 3 fois plus élevé pour l'homme, et 3 à 5 fois plus élevé pour la femme.

Comment traiter un diabète ?

Le diabète ne peut pas être guéri mais, en adoptant un traitement adapté dès le diagnostic, il est possible de maîtriser la maladie, c'est à dire maintenir le taux de sucre dans le sang (la glycémie) aussi proche que possible de la normale, afin d'éviter la survenue de complications.

Pour les personnes atteintes de diabète de type 1, le traitement médicamenteux est obligatoire et passe par l'injection d'insuline plusieurs fois par jour.

Pour les personnes atteintes de diabète de type 2, un bon équilibre alimentation/activité physique peut durablement retarder la prise d'un traitement médicamenteux.

Lorsque ces mesures, appelées mesures "hygiéno-diététiques", ne suffisent plus, on y adjoint la prise de cachets appelés antidiabétiques oraux qui aident à normaliser la glycémie des patients. Le recours à l’insuline peut également être nécessaire pour certains patients atteints par un diabète de type 2 lorsque les antidiabétiques oraux ne suffisent plus.

Il est important de rappeler qu'avec un traitement et un suivi appropriés, l'espérance de vie d'une personne atteinte par un diabète de type 1 ou de type 2, diagnostiqués précocement, peut quasiment devenir équivalente à celle de personnes qui ne sont pas atteintes d'un diabète.

Qu'est ce que l'éducation thérapeutique ?

L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) définit l'éducation thérapeutique comme "un processus continu qui fait partie des soins médicaux ayant pour objet de former le malade pour qu'il puisse acquérir un savoir-faire adéquat, afin d'arriver à un équilibre entre sa vie et le contrôle optimal de sa maladie".

En pratique, l’éducation du patient à sa maladie représente l'étape centrale de la réussite de la prise en charge d’une personne atteinte de diabète.

Elle permet l’explication des concepts clés du diabète, notamment son caractère de chronicité et donc l’obligation d’un traitement à vie, mais aussi la compréhension de ses interactions avec le contexte social, essentielle pour bien lutter contre la maladie.

Cette éducation permet d’expliquer la gestion de l’alimentation, de l’activité physique et d’alerter sur les risques de complications. Pour le patient, elle sera aussi un outil précieux d’assistance à la gestion quotidienne du diabète en même temps qu’un espace de soutien émotionnel et social.

Le diabète en chiffres

«  Le cancer, le diabète et les maladies du cœur ne sont plus des maladies des riches. Aujourd’hui, elles touchent les populations et les économies des pays les plus pauvres encore plus que les maladies infectieuses. Elles représentent une urgence de santé publique sous-estimée. »
BAN KI-MOON, Ancien Secrétaire général des Nations Unies

Les Maladies Non Transmissibles (MNT)

Le diabète, les maladies cardiovasculaires, le cancer et les maladies respiratoires chroniques sont les 4 Maladies Non Transmissibles (MNT) prioritaires pour l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Les MNT tuent chaque année 41 millions de personnes ce qui représente 74% des décès dans le monde (sur les 56,9 millions de décès dans le monde).

On impute aux 4 maladies prioritaires plus de 80% de ces décès «prématurés» (1). En effet :

Les maladies
cardiovasculaires tuent
millions
de personnes par an

Les maladies respiratoires tuent
millions
de personnes par an

Les cancers tuent
millions
de personnes par an

Le diabète tue
million
de personnes en 2021

Les pays à revenus faibles et intermédiaires payent le plus lourd tribut en comptant plus de 85% des décès annuels dus aux Maladies Non Transmissibles
(soit 34,8 millions de décès par an) faisant des MNT une cause majeure de pauvreté et un problème central de développement pour les pays.

En 2025, les Maladies Non transmissibles seront la première cause mondiale d'invalidité et entraineront 30% des décès dans la région Afrique.

Le diabète : les données mondiales

Le diabète, tous types confondus, est une maladie chronique qui touche, aujourd’hui plus de 537 millions de personnes dans le monde (2).

Il affecte 1 personne sur 11 et le diabète gestationnel 1 naissance sur 6.

En 2021, le diabète a tué 6,7 millions de personnes, soit 18 000 par jour, et 1 mort toutes les 4,8 secondes.

En comparaison, on estime que la tuberculose a tué 1,6 millions de personnes en 2021.

Le diabète touchera 783 millions de personnes d’ici 2045, devenant ainsi l’une des principales causes d’invalidité et de décès dans le monde.



millions
de personnes atteintes de diabète dans le monde

morts
par jour

Le diabète a tué
millions
de personnes en 2021
1 mort toutes les
secondes

Le diabète :
une "épidémie"
en Afrique

%
des personnes atteintes de diabète vivent dans des pays à faibles ou moyens revenus
Le nombre de personnes atteintes de diabète en Afrique augmentera de
%
d’ici 2045
La prévalence de cette maladie dépassera les
%
de la population du continent Africain en 2045

Le diabète n’est plus une maladie des pays riches. En effet, 81% des personnes atteintes de diabète vivent dans des pays à faibles ou moyens revenus.

Ces chiffres alarmants expliquent la déclaration de l’ancienne Directrice Générale de l’OMS, Gro Harlem Brundtland:

«Ceci constitue une nouvelle preuve scientifique de la transition que connaît le monde entre maladies transmissibles et maladies non transmissibles. Au 21ème siècle, c’est dans les pays en développement que l’impact de cette transition sera le plus fort».

L’Afrique connaitra la progression de la prévalence de diabète la plus importante dans le monde au cours de la période 2015 – 2045.

Le nombre de personnes atteintes de diabète en Afrique augmentera de 134% d’ici 2045, passant de 24 millions en 2021 à 55 millions en 2045. A cette date, la prévalence de cette maladie dépassera les 5% de la population du continent.

Si l’on prend comme exemple le Mali, le Burkina Faso et l’Union des Comores, ces 3 pays d’Afrique de l’ouest et de l’océan indien comptaient déjà en 2021 une prévalence de diabète de 2,1% de la population adulte générale au Burkina Faso, de 11,7% pour les Comores, et de 2,1% pour le Mali. Pour comparaison, la prévalence du diabète en France en 2021 est estimée à 5,3% de la population adulte.

Pourquoi le diabète
progresse autant en Afrique ?

Transition nutritionnelle, 
urbanisation et sédentarité

Evoquer les problèmes alimentaires en Afrique renvoie à ces images d’adultes au visage creusé, vieillis avant l’âge, et d’enfants décharnés au ventre ballonné. Cette imagerie trop familière de la famine resurgit encore dans certaines régions frappées par une sécheresse excessive ou dans des zones de conflit.

Néanmoins, ce que l’on observe majoritairement sur le continent africain, depuis quelques années, c’est une transition des formes de malnutrition, de la sous-nutrition vers la surnutrition. Les problèmes de surpoids dépassent, aujourd'hui, très largement les problèmes de sous poids.

Ce phénomène frappe principalement les villes où le surpoids touche déjà une femme sur quatre et un homme sur six. Cette explosion de l’obésité, impliquant autant les classes aisées que les classes populaires, est essentiellement liée à l’apparition d’une transition nutritionnelle.

Elle se définit comme une modification progressive des régimes alimentaires avec le passage dʼune alimentation monotone, riche en amidon et en fibres, faible en graisses, à une alimentation plus diversifiée mais riche en sucres, en graisses animales saturées et en aliments usinés, tout en étant faible en fruits, légumes et fibres.

En effet, les produits gras comme l’huile, la mayonnaise, les plats en fritures, des produits salés comme les cubes alimentaires, les concentrés de tomate, le sel alimentaire et des produits sucrés comme le sucre simple et les biscuits envahissent les échoppes des marchés africains. Ces échoppes modernes sont très loin des marchés ruraux traditionnels.

Ces changements de modes d'alimentation s'accompagnent aussi très souvent du passage d'un mode de vie actif physiquement à un mode de vie sédentaire. En effet, l’évolution des modes de vie liés à la très forte croissance de l’urbanisation (généralisation des travaux de bureaux, utilisation des moyens de transports motorisés, prolifération des écrans de télévision et des jeux vidéo pour les enfants) renforce la sédentarité.

Enfin, il ne faut pas oublier qu'en :

  • « 2009, l’Afrique a dépassé le milliard d’habitants, dont 395 millions (soit près de 40 pour cent) vivaient dans des zones urbaines»
  • « 2050, la population totale des villes africaines passera à 1,23 milliards d’habitants soit 60 % de la population totale et autant que toute la population du continent aujourd’hui» (3)

Surpoids et obésité

A ceci s’ajoute un atavisme social. En effet, en Afrique, le surpoids et obésité représentent des signes extérieurs positifs de richesse et de bonne santé. C’est encore plus vrai pour la femme dont l’embonpoint reflète les bonnes attentions que lui prodigue son mari. En revanche, une personne adulte relativement maigre et qui ne grossit pas sera soupçonnée d’être malade ou d’avoir des difficultés financières.

Si l’on prend l’exemple du Mali, les statistiques internationales montrent que les facteurs du risque du diabète liés au mode de vie ont déjà un impact très fort avec une prévalence:

  • du surpoids et de l'obésité de 21% chez les personnes âgées de plus de 20 ans (avec une prévalence dépassant 25% chez les femme)
  • de la sédentarité de 19,5% chez les personnes âgées de plus de 15 ans (4)

Sources :

(1) WHO : WHO Global NCD Action Plan, 2013-2020
(2) International Diabetes Federation Diabetes Atlas, 2021
(3) L’état des villes africaines 2010, ONU Habitat, rapport global 2010.
(4) World Health Organization. Noncommunicable Diseases Country Profiles 2011

Questions fréquentes

Comment guérir du diabète ?

On ne peut pas guérir du diabète mais un bon contrôle du diabète permet aux personnes diabétiques de bien vivre avec leur diabète.

Quel pain manger quand on est diabétique ?

Une personne atteinte de diabète peut consommer tout type de pain même si « le pain complet » est meilleur que le « pain blanc ». Il est fortement conseillé de consommer le pain blanc de manière modérée car il libère rapidement son sucre dans le sang et peut faire monter rapidement le taux de sucre.

Quels sont les symptômes de l’hyperglycémie ?

Les symptômes du diabète  :

  • Une abondance des urines avec plusieurs réveils nocturnes
  • Une soif excessive : la personne peut boire plusieurs litre d’eau par jour même quand il fait froid
  • Une fatigabilité élevée : à moindre effort la personne peut se sentir fatiguée
  • Un amaigrissement inexpliqué, malgré que la personne mange normalement voire un peu plus que d’habitude.

Quel est le taux normal de l’hémoglobine glyquée ?

L’hémoglobine glyquée est considérée comme normale entre 4 et 6 % . L’objectif à atteindre chez les personnes diabétiques est d’avoir un taux inférieur à  7 % dans la plupart des cas.

Quel est le taux de glycémie normal ?

On considère qu’une glycémie est normale entre 0,7 g/l (soit 4 mmol/l) à 1, 1g/l (soit 5,5 mmol/l)

Que peut manger une personne diabétique ?

Une personne atteinte de diabète peut manger tous les aliments mais il y a des aliments qu’elle devra consommer avec beaucoup de modération. Son régime alimentaire dépendra de son taux de sucre dans le sang et de son traitement.

Quels sont les effets secondaires de la metformine ?

Effets secondaires principaux :

  • Troubles digestifs (diarrhées)
  • Risque : acidose lactique (1 / 40 000 années-patients)

Quels sont les risques quand on est atteint du diabète de type 2 ?

A court terme : les complications aiguës comme les hypo et hyperglycémies peuvent conduire à un coma.

A moyen et long terme : l’atteinte des vaisseaux des nerfs et des muscles peut toucher toutes les parties du corps en provoquant un risque de cécité (aveugle), de mise sous dialyse, d’amputations, d’attaques cardiaques et cérébrales.

Comment faire baisser le taux de sucre dans le sang ?

Pour baisser le taux de sucre dans le sang de manière durable, il faut respecter les mesures suivantes :

  • Pratiquer une activité physique régulière qui doit s’adapter à chaque patient (la recommandation générale de l’Organisation Mondiale de la Santé est une pratique d’activités physiques 30 mn par jour)
  • Adopter une alimentation équilibrée et diversifiée,
  • Prendre son traitement comme il est prescrit sans interruption.

C’est quoi le diabète de type 1 ?

Le diabète de type 1 est l’une des formes les moins répandues du diabète. Il représente environ 10 % des diabétiques et touche en générale les enfants, adolescents et jeunes adultes de mois des 30 ans. Il est dû à un défaut total de production d’insuline et son traitement nécessite un traitement par insuline à vie.

Quel est le taux de glycémie à ne pas dépasser ?

Les objectifs doivent être individualisés. En général, le taux de sucre ne doit pas dépasser 1,1g/l à  jeun et 1, 8 gl/l deux heures après les repas.

Quel est le taux normal de l’hémoglobine glyquée ?

L’hémoglobine glyquée est considérée comme normale entre 4 et 6 %. L’objectif à atteindre chez les personnes diabétiques est d’avoir un taux à moins de 7 % dans la plupart des cas, pouvant aller parfois jusqu’à 6,5%.

Quels sont les glucides à éviter ?

Les sucres rapides comme le sucre « ordinaire » sont déconseillés en dehors des hypoglycémies. Les sucres contenus dans les céréales et le pain passent moins vite dans le sang et peuvent etre consommés au cours des principaux répas.

Quels aliments interdits en cas de diabète ?

Il n’existe pas d’aliment formellement interdit en cas de diabète. Il est imperatif d’adapter le traitement du diabète à chaque patient. Les besoins sont différents en fonction du type de diabète, du type de traitement, du type d’activité physique pratiqué et en fonction de l’âge.

En général,  comme dans la population non diabétique, il est conseillé de limiter la consommation des aliments riches en graisse (réduire les fritures et l’huile de cuisson), riches en sucre (surtout les sucres ajoutés aux aliments, les confitures, le miel….), de favoriser la consommation de fruits (1 a 3 petits fruits par jour) et des légumes.

Quelle est la différence entre le diabète de type 1 et le diabète de type 2 ?

Diabète de type 1 :

– Il survient chez des personnes plus jeunes (en général avant l’âge de 30 ans)
– La notion de diabète est souvent méconnue dans la famille (dans seulement un cas sur 10 on retrouve un parent atteint de diabète)
– La personne a souvent un poids normal voire un peu maigre
– En général, il n’y pas de complications chroniques à la découverte du diabète
Le traitement est basé sur l’administration de l’INSULINE à vie.

Diabète de type 2 :

– Il survient le plus souvent chez des personnes de plus 40 ans mais peut survenir à tout âge
– La notion de diabète dans la famille est retrouvée dans 1 cas sur 2, toute la famille est même parfois affectée par la maladie
– La personne est en surpoids et sédentaire dans la majorité des cas
– Le début est insidieux et peut évoluer plusieurs années sans que la personne ne soit au courant de son diabète
– La découverte du diabète intervient souvent avec l’apparition de complications chroniques (ceci est encore plus fort pour certains continents comme l’Afrique ou encore l’Asie du Sud-Est)
– Les femmes qui ont donné naissance à des enfants de plus de 4kg ou ayant souffert d’un diabète gestationnel ont un risque plus élevé de développer un diabète de type 2
Le traitement est basé sur un changement de mode de vie (meilleure alimentation et pratique d’une activités physique), la prise de cachets et dans certain cas l’administration d’INSULINE.

Quels sont les premiers signes / symptômes du diabète ?

Le diabète se manifeste par :

– Une abondance des urines avec plusieurs réveils nocturnes
– Une soif excessive : la personne peut boire plusieurs litre d’eau par jour même quand il fait froid
– Une fatigabilité élevée : à moindre effort la personne peut se sentir fatiguée
– Un amaigrissement inexpliqué, malgré que la personne mange normalement voire un peu plus que d’habitude
– Dans certain cas chez des personne un plus âgées, le diabète peut évoluer des années sans symptôme et être révélé au cours de certaines complications notamment l’atteinte des yeux, des nerfs, des plaies récurrentes.

Qu’est-ce qui peut provoquer le diabète ?

Le diabète est provoqué par un défaut de fabrication et ou l’action d’une substance qu’on appelle INSULINE. Cette substance est fabriquée par le pancréas et permet l’entrée du sucre dans le muscle qui le transforme ensuite en énergie ce qui nous donne la force nécessaire pour mener la plupart de nos activités.

Comment savoir si on est diabétique ?

Un prélèvement sanguin permet de quantifier le taux sucre dans le sang, appelé glycémie. C’est le seul moyen qui permet de dire qu’une personne est atteinte de diabète ou non. Le diabète est diagnostiqué si :

– Le taux de sucre à jeun atteint ou dépasse 1, 26g/l (7mmol/l) à 2 reprises
– Le taux de sucre, mesuré à n’importe quel moment de la journée, atteint ou dépasse 2 g/l (11, 1 mmol/l)
– Dans certains pays, on peut aussi mesurer le taux moyen de sucre dans le sang des trois derniers mois appelé hémoglobine glyquée. Si sa valeur atteint ou dépasse 6,5%, on diagnostic aussi le diabète.